Oui, DigiByte est un fork (bifurcation) du protocole Bitcoin. Il apporte des modifications à certains de ses composants essentiels, afin d’accélérer le traitement des transactions et de donner vie à un cadre de minage unique.
De plus, DigiByte a réalisé quatre hard forks distincts dans les premières années de son existence, principalement pour optimiser son système de minage. Tous les hard forks suivants ont eu lieu entre 2014 et 2015. Voici les quatre hard forks et les améliorations générales qu’ils ont amenés :
- DigiShield
- MultiAlgo
- MultiShield
- DigiSpeed
DigiShield recalcule la difficulté de minage entre chaque bloc. Ce fork a pour objectif de remédier à la faible difficulté de minage dans les groupes composés de nombreux mineurs.
MultiAlgo a ajouté le minage multi-algorithmes. Cette amélioration permet une adaptation aux différentes formes de minage, notamment par processeurs graphiques (GPU), processeurs (CPU) et matériel spécialisé tels que les ASIC. L’objectif était le suivant : en utilisant davantage d’algorithmes de minage, un plus grand nombre d’utilisateurs sont en mesure de miner sur le réseau, entraînant ainsi une décentralisation accrue. Scrypt était le premier algorithme de minage de DigiByte. Le réseau en comprend désormais quatre de plus, à savoir SHA-256, Qubit, Groestl et Skein.
MultiShield a activé DigiShield au niveau des cinq algorithmes de minage en décembre 2014.
DigiSpeed a réduit le délai de génération de blocs de 50 % (à 15 secondes) et permet également de doubler la taille des blocs tous les deux ans. À l’heure actuelle, DigiByte peut traiter près de 560 transactions par seconde. Ce nombre est amené à être augmenté tous les deux ans, mais au détriment d’un stockage des blocs plus fastidieux pour les nœuds plus petits du réseau.